Fiche technique:
Distribué en Europe, Brésil et Australie.
Développé par U.S. Gold
Publié par U.S. Gold
Réalisé en 1992
Taille de 256ko
Périphérique(s): Control pad
Genre: Sport
La critique de Retro Kidd:
En cet été 92, théâtre des J.O. de Barcelone, la Master System accueille ce jeu multi épreuves affublé de la licence officielle du C.I.O. Sept disciplines sont au programme de cette cartouche de 256 Ko. développée par Tiertex pour le compte d’U.S. Gold: 100 mètres, saut à la perche, natation, 110 mètres haies, lancer du marteau, tir à l'arc et plongeon.
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Dans la grande tradition du genre, les quatre premières épreuves sollicitent principalement l’aptitude du joueur à actionner frénétiquement les boutons du pad pour exploser les chronos ou grignoter de précieux mètres. Malgré quelques variantes, le gameplay est donc assez basique. Heureusement, le tir à l’arc et le plongeon apportent une variété salvatrice dans la mesure où c’est votre adresse et votre coordination qui comptent. Ces deux épreuves sont de loin les plus intéressantes, avec une marge de progression importante, elles justifient à elles seules l’achat de la cartouche.
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En ce qui concerne l’habillage du soft, on a là un programme très soigné, avec des graphismes limpides aux couleurs bien choisies, secondés par une animation souple. Peu de pays sont représentés mais disposent chacun de leur hymne officiel. L’ambiance sonore est convaincante tant au niveau des bruitages que des musiques. Par contre, ne vous attendez pas à crouler sous les modes de jeu : c’est le tournoi ou l’entraînement, point barre ! On constate quand même avec joie que les petits plus n’ont pas été oubliés, comme les (courtes) séquences des cérémonies d’ouverture et de clôture.
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Olympic Gold se place parmi les meilleurs jeux de sport de la machine, et remporte la palme du multi épreuve comparé aux tristounets « Summer Games » et « World Games » sortis quelques années plus tôt. Sa durée de vie est significative car à la différence des jeux d’athlétisme basés uniquement sur le « matraquage » de boutons, dont on se lasse très vite, il a su introduire une dose de finesse très appréciable. A noter que pour ceux qui aimeront et qui en voudraient plus, on peut aussi recommander le petit frère « Winter Olympic » du même éditeur et du même développeur, sorti sur SMS à l’occasion de J.O. d’hiver de 94. Plus abouti techniquement mais ceci dit un poil moins intéressant qu’Olympic Gold.