Fiche technique:


Distribué en Europe, États-Unis, Japon et Brésil
Développé par Escape
Publié par Sega
Réalisé le 22 Mars 1987
Taille de 128ko
Périphérique(s): Control pad
Genre: Action

La critique de Retro Kidd:


Aux côtés d’Alex Kidd, Wonder Boy est sûrement la mascotte la plus emblématique de la Master System et a marqué toute une génération de joueurs sur cette machine. C’est pourtant en arcade que le petit bonhomme débute sa carrière en 1986 dans un jeu de plate-formes. Ce n’est pas SEGA qui en est à l’origine mais le petit studio nippon Escape (devenu plus tard Westone). Profitant de la nouvelle « folie Mario » battant alors son plein, le jeu est très favorablement accueilli au Japon car il se démarque par une identité visuelle propre et un gameplay plus typé arcade.
SEGA adapte immédiatement le soft sur l’ancêtre de la SMS, la SG-1000, et dans la foulée, produit la présente version, beaucoup plus aboutie et fidèle à l’arcade. En raison de la coexistence des deux jeux et en vue de les différencier, cet opus MarkIII/Master System porte le nom de « Super Wonder Boy » au Japon.

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Simplicité et fraîcheur : ce sont les deux adjectifs qui caractérisent le mieux ces 128 petit Ko de bonheur. Vous dirigez votre personnage à la recherche de sa bien aimée, en traversant des niveaux au design délicieusement naïf, toujours en scrolling horizontal de la gauche vers la droite. Comme l’action s’avère être assez rapide, ce scrolling unique (sans possibilité de revenir en arrière) donne une impression assez fun de « fuite en avant » qui fait oublier les restrictions qu’il impose. Graphiquement, on se situe dans la très bonne moyenne de la Master. Les mélodies sont elles peu nombreuses mais très sympathiques et joyeuses, c’est l’essentiel !

La marque de fabrique du jeu, ceux sont les fruits et objets en tout genre qu’il faut saisir continuellement pour maintenir sa vitalité qui fond comme neige au soleil sans apport de nourriture. Ceux qui veulent jouer au score pourront récupérer pas mal de goodies dont des poupées qui vous ouvriront les portes d’un ultime monde caché à la fin du jeu. Le skateboard, plus rapide et assez poilant, offre surtout un petit joker en cas de contact avec un ennemi.

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Les contrôles sont excellents mais les niveaux avançant, les sauts demandent de plus en plus d’élan, vous obligeant à maintenir le premier bouton enfoncé en permanence pour courir plus vite : rien de très contraignant mais un peu pénible quand même vu qu'il faut aussi lancer son arme avec le même bouton.

Concernant la durée de vie, c’est long, très long, et voir la fin sans tricher va vous demander un gros investissement.
Diantre ! Mais ce jeu n’a que des qualités !? …Pas tout à fait. Il faut reconnaître que beaucoup de stages sont en fait des variantes des précédents (idem pour les boss) et que l’action est franchement linéaire voire répétitive. En plus, suite à un après midi d’acharnement pour boucler l’aventure, la récompense offerte par la fin est plus que chiche, mais c’est le cas de beaucoup de jeux de l’époque !

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Avant de devenir une série à succès et de prendre d’autres directions beaucoup plus axées aventure, Wonder Boy a apporté un vrai enthousiasme au genre encore naissant de la plate-forme. C’est un des piliers en la matière sur SMS…et ailleurs, en raison d’une curieuse répartition des droits du soft : SEGA était propriétaire du nom, du cara-design et des musiques; de son côté, Escape avait les routines de prog et le level-design. Résultat: le titre s’est retrouvé édité par Hudson sur les consoles concurrentes sous le nom « Adventure Island » moyennant une licence et quelques modifications d’ordre cosmétique.


Astuces:


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